TitreNea Paphos. Fondation et développement urbanistique d’une ville chypriote de l’antiquité à nos jours. Études archéologiques, historiques et patrimoniales
Auteur(s)Balandier Claire (éd.)
Année de publication2016
CollectionMémoires
Volume43
VilleBordeaux
Isbn9782356131638
ÉditeurAusonius Éditions
NotesC. Balandier : Maître de conférences en Histoire ancienne du monde grec ; Habilitée à diriger des Recherches ; Directrice de la Mission archéologique française à Paphos (Chypre) ; Département d'Histoire, UFR, ip SHS ; Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse ; Unité Mixte de Recherches 8210 AnHIMA.
Nb de pages438
Prix60 €
Poids3000
DisponibilitéEn stock
4ème de couvertureSi la ville moderne de Paphos va être Capitale européenne de la Culture en 2017, le royaume de Paphos, sur la côte sud-ouest de Chypre, est surtout fameux pour son sanctuaire de la Grande Déesse et être le lieu de naissance d’Aphrodite selon Homère. À fin du ive a.C., un nouveau port est établi, 15 km au sud-ouest de l’ancienne Paphos, près duquel est fondée Nea Paphos. Cette nouvelle Paphos, fondée à la fin du ive s. a.C. par le dernier roi chypriote Nikoklès ou par Ptolémée, a connu un fort développement sous les Lagides qui en ont fait le siège de leur gouverneur et de leur flotte au iie s. a.C. Après un important séisme, survenu en 15 a.C., la ville est reconstruite grâce aux subsides d’Auguste et Nea Paphos est dite Sébasté. Elle demeure la capitale de l’île jusqu’à ce que l’empereur Constantin ne lui préfère Salamine. En mai 1192, Guy de Lusignan achète Chypre à Richard Cœur de Lion qui l’avait conquise l’année précédente sur les Byzantins. L’île devient alors un Etat latin et l’église latine y est introduite. Paphos, ou Baffa, est à nouveau un port prospère, escale essentielle avant la Terre Sainte tant pour les Francs qui occupent l’île que pour les Italiens qui viennent y commercer.
Cet ouvrage réunit les 32 contributions des participants du colloque international sur Nea Paphos qui s’est tenu en Avignon en 2012.

The modern town of Paphos is going to be European Capital of Culture in 2017 but the kingdom of Paphos, on the south-western shore of Cyprus is famous for its sanctuary of the Great Goddess of Cyprus and being the birth place of Aphrodite, according to Homer. At the end of the 4th c. BC, a new harbour is established 15 km to the South-West of the old Paphos, where the new Paphos is built. Whatever it has been founded by Nikoklès, the last Cypriot king of the kingdom or by Ptolemy, the new city flourished under the Ptolemies who established there the seat of their governor and of their fleet in the 2nd c. BC. After a terrible earthquake in 15 a.C., the city is rebuilt thank to Augustus and Nea Paphos is then called Sébastè. It remained the capital of the island until the emperor Constantin who preferred Salamis. In May 1192, Guy of Lusignan bought the island to Richard the Lionheart who had conquered it on the Byzantines the previous year. The island became a Latin State and the Latin Church was introduced. Paphos or Baffa is a prosperous harbor again, important halt before the Holy Land for the Franks as well as for the Italians as a trading post.
This volume gathers 32 contributions of the participants to the international colloquium on Nea Paphos held in Avignon in 2012.