TitreLes dieux augustes dans l'Occident romain. Un phénomène d'acculturation
Auteur(s)Alain Villaret
Année de publication2019
CollectionScripta antiqua
Volume126
VilleBordeaux
Isbn9782356133298
ÉditeurAusonius Éditions
NotesRecension Les Clionautes
Nb de pages502
Prix25 €
Poids700
DisponibilitéEn stock
4ème de couvertureLe titre impérial donné en épithète aux «dieux augustes», ne les désigne pas comme incarnés dans l’empereur ou comme des sortes de lares protecteurs de la famille impériale mais exprime une association, une synergie entre les dieux et le prince. L’empereur est le médiateur des dieux auprès des hommes. Augustus, terme exclusif de cett e association, renvoie au conditor Romulus, aux auspices, à l’auctoritas qui légitiment le pouvoir. Les dieux augustes se diffusent surtout en Occident d’Auguste au début du IVe s. Il s’agit moins de dieux politiques, que de divinités protectrices et bienfaitrices des cités et des particuliers. Les dieux romains et les divinités locales (indigènes ou interprétées) ont des parts comparables, ce qui souligne le respect des identités locales. Les élites municipales, surtout, leur consacrent nombre de dons évergétiques, se posant comme des relais du pouvoir et affirmant leur légitimité. Ils sont imités par les Augustales et les riches affranchis. Fonctionnaires, soldats, couches populaires sont en retrait. Présents surtout dans l’espace urbain, les dieux augustes se concentrent dans les centres civiques où s’affiche le pouvoir. Scénographie et cérémonies expriment le consensus autour des empereurs, agents des dieux. Les dieux augustes témoignent de l’acculturation politique, religieuse, sociale des Provinciaux, qui manifestent ainsi leur volonté de s’intéger à l’Empire.