TitreLe duc et la société : pouvoirs et groupes sociaux dans la Gascogne bordelaise au XIIe siècle, 1075-1199
Auteur(s)Boutoulle Frédéric
Année de publication2007
CollectionScripta Mediaevalia
Volume14
VilleBordeaux
Isbn978-2-910023-95-9
ÉditeurAusonius Éditions
NotesF. Boutoulle : Professeur d’histoire médiévale (U. Bordeaux- Montaigne, UMR Ausonius), spécialiste des rapports entre le prince et les communautés d’habitants, dirige des programmes de recherche sur Saint-Émilion.
Résumé2-910023-95-6

Résumés en français et en anglais Bien éclairée par les cartulaires ecclésiastiques à partir des années 1070-1080, la société du Bordelais offre une organisation des pouvoirs particulière. Cette étude montre que la figure ducale, habituellement minorée par l’historiographie, peut être réévaluée. À la tête d’un domaine dont l’emprise territoriale est reconstituée, dominant un tissu seigneurial marqué par des seigneuries locales et des seigneuries châtelaines ne lui portant pas ombrage, le duc d’Aquitaine reste dans cette partie de la Gascogne, en dépit de ses absences, une figure majeure. La paysannerie libre y est importante. Le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri II Plantagenêt change la donne (1152). Dans les décennies qui suivent, le roi d’Angleterre et son fils, Richard Cœur de Lion, engagés dans de fréquents conflits, imposent un renforcement de leur autorité par l’introduction de nouvelles coutumes féodales, le relèvement de la fiscalité et par le biais de la paix du roi. Les liens sont renforcés avec l’aristocratie, nettement militarisée, ainsi qu’avec les communautés, requises au service militaire ou associées à la perception des revenus publics. Les années 1180 marquent l’acmé de ce premier temps du roi-duc. (source : 4e de couv.)
Nb de pages439
Prix5€
Poids850
DisponibilitéÉpuisé
4ème de couvertureBien éclairée par les cartulaires ecclésiastiques à partir des années 1070-1080, la société du Bordelais offre une organisation des pouvoirs particulière. Cette étude montre que la figure ducale, habituellement minorée par l'historiographie, peut être réévaluée. À la tête d'un domaine dont l'emprise territoriale est reconstituée, dominant un tissu seigneurial marqué par des seigneuries locales et des seigneuries châtelaines ne lui portant pas ombrage, le duc d'Aquitaine reste dans cette partie de la Gascogne, en dépit de ses absences, une figure majeure. La paysannerie libre y est importante. Le mariage d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenêt change la donne (1152). Dans les décennies qui suivent, le roi d'Angleterre et son fils, Richard Coeur de Lion, engagés dans de fréquents conflits, imposent un renforcement de leur autorité par l'introduction de nouvelles coutumes féodales, le relèvement de la fiscalité et par le biais de la paix du roi. Les liens sont renforcés avec l'aristocratie, nettement militarisée, ainsi qu'avec les communautés, requises au service militaire ou associées à la perception des revenus publics. Les années 1180 marquent l'acmé de ce premier temps du roi-duc.