TitreL'héritage germanique dans l'approche du décor antique. Actes de la table ronde organisée à l'Ecole normale supérieure le 23 nov. 2012
Auteur(s)Eristov Hélène, Monier Florence (éd.)
Année de publication2014
CollectionPictor
Volume2
VilleBordeaux
Isbn978-2-35613-106-5
ÉditeurAusonius Éditions
NotesH. Eristov : Docteur en archéologie, chercheur au CNRS (AOROC-UMR 8546) jusqu'en 2012, a assuré la responsabilité scientifique de l'équipe Peinture de 2006 à 2011. Elle travaille sur les décors muraux antiques à l'époque hellénistique et romaine en Italie (Campanie, Rome), en France (Lutèce), au Proche-Orient (Palmyre, Jerash, Beyrouth).

F. Monier : Ingénieur de recherche à l'UMR 8546, Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (CNRS-ENS), Paris, secrétaire de l'AFPMA et co-éditeur de Pictor.
Résuméouvrage réalisé avec le soutien de l’École normale supérieure,
le laboratoire d’excellence TransferS,
l’UMR 8546 CNRS ENS-Paris, Archéologie
et philologie d’Orient et d’Occident (AOROC)
Nb de pages160
Prix30 €
Poids750
DisponibilitéEn stock
4ème de couvertureL’Antiquité est vue avec un présupposé : la prééminence de l’art grec. Avec la fondation à Rome, en 1829, de l’Institut de Correspondance archéologique, ancêtre du DAI (Deutsches archäologisches Institut), un outil de communication scientifique européen diffuse non seulement les nouvelles découvertes, mais aussi la rigueur d’une méthode historique et philologique. Cette méthode s’inscrit dans un courant de pensée qui institue l’histoire de l’art comme discipline et tend à définir le concept de style qui aura une large fortune dans l’approche de la peinture pompéienne. La rencontre à l’ENS en 2012 d’archéologues, de germanistes et de spécialistes de l’histoire des idées a permis de retracer le parcours européen de certaines figures marquantes, de mettre en évidence le rôle des encyclopédies, de revenir sur les présupposés et les outils sur lesquels reposent nos disciplines et qui ont connu une plus large diffusion sous la forme d’encyclopédies. La publication de cette table ronde rassemble une douzaine de contributions internationales. Les interventions filmées sont en ligne sur le site Savoirs ENS de l’École normale supérieure http://savoirs.ens.fr/


Die Geschichte der antiken Malerei wird seit dem 18. Jahrhundert durch deutsches Gedankengut geprägt. Seit Winckelmann sah man die Kunst der Antike unter einer Prämisse: der Überlegenheit griechischer Kunst. Das 1829 gegründete “Institut de Correspondance archéologique”, Vorläufer des heutigen Deutschen Archäologischen Instituts (DAI), verbreitete als Instrument wissenschaftlicher Kommunikation in Europa nicht nur neue Entdeckungen, sondern auch eine strenge historische und philologische Methode. Diese Methode bestimmte die Geisteshaltung, mit der die Kunstgeschichte als Disziplin eingerichtet wurde, und sie führte zu dem Stilbegriff, der für die Erforschung der pompejanischen Wandmalerei große Bedeutung haben sollte. Das 2012 im ENS in Paris veranstaltete Treffen von Archäologen, Germanisten und Historikern ermöglichte es, den europäischen Weg einzelner markanter Persönlichkeiten nachzuzeichnen, die Rolle der Enzyklopädien zu veranschaulichen, auf die Voraussetzungen und die Instrumente zurückzukommen, die unseren Disziplinen zugrunde liegen, und die in enzyklopädischer Form eine größere Verbreitung fanden. Die Publikation dieser table-ronde vereint ein Dutzend internationaler Beiträge.