TitreUn quartier de Bordeaux du Ier au VIIIe siècle
Auteur(s)Maurin Louis (éd.)
Année de publication2012
CollectionDocuments Archéologiques du Grand Sud-Ouest
Volume3
VilleBordeaux
Isbn9782356130723
ÉditeurAusonius Éditions
NotesL. Maurin : Professeur d'Antiquités nationales honoraires à l'Université Bordeaux Montaigne.
Nb de pages436
Prix10 €
Poids1600
DisponibilitéEn stock
4ème de couvertureLes fouilles préventives de la place Camille-Jullian se sont déroulées en 1989 et 1990. L’objectif était de libérer, pour y établir un parc de stationnement, un espace de quelque 2000 m2 jusqu’alors inexploré sur la rive droite de la Devèze, actuellement au centre-ville. L’occupation y a été continue de la première décennie du Ier siècle p.C. à nos jours. L’étude est limitée aux huit premiers siècles p.C. Le terrain était situé dans une zone inondable et les premiers occupants ont dû mener une lutte constante pour assainir le milieu. C’est ce qui explique que l’on ait dû attendre la seconde moitié du Ier siècle pour édifier des maisons de bon standing. C'est la proximité du port – aujourd’hui bien localisé – qui a provoqué, depuis les premières décennies du IIe siècle, la construction d’entrepôts dont on suit l’utilisation, avec quelques aménagements, jusqu’à la fin du IVe siècle. La construction des remparts, au tournant des IIIe et IVe siècles, a intégré à la ville ce secteur jusque là marginal, et cependant elle n’en a modifié que très lentement les modes d’occupation. Au Ve siècle, une vaste demeure occupa la partie centrale de l’espace fouillé ; elle était dotée d’un vsystème de chauffage qui constitue sa principale caractéristique architecturale. Des habitats plus modestes lui succédèrent jusqu’au viie siècle. Le quartier fut alors envahi par un dense tissu de fosses dont l’objet, sans doute artisanal, n’a pu être mis en évidence. L’ouvrage étudie l’important matériel dont les phases marquantes s’étendent sur le Ier siècle et le début du IIe, puis du Ve siècle au début du VIIe. Les céramiques y tiennent la plus grande place, ce qui n’est pas une surprise ; c’est elles qui ont livré les principaux repères pour les datations. On a recueilli quelques objets notoires, notamment un beau relief mithriaque. L’Antiquité tardive a livré – c’est une première à Bordeaux – une demi-douzaine de monnaies byzantines.