TitreÉcritures normées et professions (Moyen Âge - XVIe siècle)
Auteur(s)Maria Cristina Panzera, Marco Conti (éd.)
Année de publication2019
CollectionScripta Mediaevalia
Volume39
VilleBordeaux
Isbn9782356133397
ÉditeurAusonius Éditions
NotesM. C. Panzera : Maître de conférences d'italien à l'Université Bordeaux Montaigne et chercheur de l'équipe EA4593 CLARE où elle est responsable de l'axe "Éducation et humanisme". Ancienne élève de l'École Normale supérieure de Pise, agrégée d'italien, elle est spécialiste de littérature italienne médiévale et renaissante. Elle a consacré de nombreux travaux aux livres de lettres et aux traités pour secrétaire.

M. Conti : ATER à l'Université de La Rochelle, termine son Doctorat en histoire médiévale en cotutelle entre l'Université Lyon 2, CIHAM et l'Université de Rome La Sapienza, sous la direction respectivement de Jean-Louis Gaulin et Giuliano Milani.
Nb de pages110
Prix19 €
Poids300
DisponibilitéEn stock
4ème de couvertureQUESTION DE CONCOURS
L’expression “écritures normées” est utilisée aujourd’hui particulièrement dans les sciences sociales et le management par référence à l’encadrement des pratiques professionnelles et aux systèmes de gouvernance à l’intérieur des sociétés (rapports, référentiels, formulaires, etc.). La normativité y est conçue comme un outil d’uniformisation, de rationalisation, comme le résultat d’une interaction, voire d’une négociation entre deux forces, celle de l’autorité qui s’exerce d’en haut et celle des groupes professionnels compétents dans la gestion des différentes tâches. Jamais neutre, rarement stable, la norme s’adapte, evolue, parfois disparaît, suivant le rythme des changements économiques, politiques ou sociaux. Qu’en est-il de ces dynamiques pour les époques anciennes ? Comment les historiens abordent-ils les normes d’écriture et leur transmission à l’intérieur des sociétés du passé, faisant le lien avec les questions d’identité sociale et politique ? Ce livre explore à travers différents corpus d’écritures normées le travail des professionnels de l’écriture, le scribe, le secrétaire, l’expert-comptable, le notaire ou encore le spécialiste de l’art militaire, pour reconstruire leur périmètre d’action, le savoir technique qu’ils maîtrisent, leur rapport aux différentes formes de pouvoir. Le lien entre l’écrit, le pouvoir et la société est analysé dans l’espace roman (France, Espagne, Italie) à partir de l’Antiquité et du bas Moyen Âge jusqu’à la première Modernité. L’attention au geste d’écriture, au statut du professionnel habilité à écrire, à l’aspect matériel de sa production et au savoir-faire qu’elle manifeste correspond au renouveau qui caractérise aujourd’hui l’approche historien du rapport entre écrit, pouvoirs et société en Occident.