TitreReprésenter la ville (Moyen Age-XIIe siècle)
Auteur(s)Lavaud Sandrine, Schmidt Burghart (éd.)
Année de publication2011
CollectionScripta Mediaevalia
Volume20
VilleBordeaux
Isbn978-2-35613-057-0
ÉditeurAusonius Éditions
NotesS. Lavaud : Maître de conférences en histoire médiévale à l’Université Bordeaux Montaigne (institut Ausonius) concilie ses recherches en histoire urbaine avec celles sur les vignobles et vins de l’Aquitaine médiévale dont elle est une spécialiste.

B. Schmidt : Professeur d’histoire moderne, vice-président des Relations Internationales, Université Paul Valéry, Montpellier 3.
Nb de pages414
Prix35€
Poids900
DisponibilitéEn stock
4ème de couvertureC'est à partir du Moyen Âge et à l'Époque moderne que la production icono-cartographique sur la ville se développe et traduit la conception que l'on se fait de l'Urbs. Aujourd'hui encore, historiens, archéologues, géographes, urbanistes... proposent leurs représentations de la ville ancienne ou actuelle. C'est cette histoire de l'image urbaine sur la longue durée que l'ouvrage entend interroger selon deux focales ; d'abord l'image ancienne des villes-ports, sur lesquelles a été recentrée l'étude. Du Moyen Âge au début du XIXe siècle, de la mer Baltique à la Méditerranée en passant par le littoral atlantique, les contributions rassemblées analysent les techniques picturales, planimétriques et cartographiques utilisées dans les vues et les plans de la ville et de son espace portuaire, mais également la mise en scène qui les sous-tend et conduit à la construction d'images emblématiques.

La ville, dans son historicité, a alimenté, dès la naissance des disciplines historique et archéologique au XIXe siècle, une production cartographique vouée à proposer, à partir des données recueillies, des restitutions de sa configuration et de son paysage à un moment donné du passé. Longtemps demeuré secondaire, ce champ de la cartographie historique a été profondément renouvelé ces dernières décennies, notamment grâce à l'utilisation des Systèmes d'Information Géographique. La carte s'est dès lors imposée comme une source, un outil, voire une finalité, de l'analyse spatiale et le vecteur incontournable pour penser la fabrique de la ville dans le passé comme dans le futur. C'est la seconde fenêtre que l'ouvrage ouvre sur les représentations urbaines, en présentant certaines "écoles" actuelles, notamment françaises et anglaises, et l'outillage conceptuel et méthodologique qu'elles ont mis en oeuvre pour traduire, par une expression graphique, les trajectoires urbaines et leurs dynamiques spatio-temporelles.