TitreL'écriture publique du pouvoir
Auteur(s)Bresson Alain, Cocula Anne-Marie, Pébarthe Christophe
Année de publication2005
CollectionÉtudes
Volume10
VilleBordeaux
Isbn2-910023-49-4
ÉditeurAusonius Éditions
NotesA. Bresson : Professor, University of Chicago.

A.-M. Cocula : Professeur émérite à l’Université Bordeaux Montaigne ; présidente du centre François Mauriac de Malagar.

C. Pébarthe : Maître de conférences en histoire grecque à l'Université Bordeaux Montaigne, habilité à diriger des recherches.
RésuméL'ISSN 1298-1990 au verso de la p. de titre est erroné. - Ouvrage issu d'une table ronde organisée par l'Institut Ausonius et le Centre aquitain d'histoire moderne et contemporaine à l'Institut Ausonius, Université de Bordeaux 3, les 14 et 15 mars 2002
Nb de pages219
Prix10€
Poids650
DisponibilitéEn stock
4ème de couvertureLa rencontre entre les recherches sur l’écriture et sur le pouvoir n’a rien de fortuit . On peut considérer que la naissance de l’Etat, en tout cas de l’Etat complexe, est liée à la naissance et à l’usage de l’écriture. Cependant, ce n’est pas l’écriture »interne », »utilitaire », » administrative » qui est ici en question, mais l’écriture comme moyen de pouvoir.
Si l’on suit Max Weber, la légitimité est l’élément cl é de toute domination. Pour l’établir et la maintenir, l’Etat peut utiliser des moyens variés, parmi lesquels la communication écrite, ce qui peut étonner quand on sait que dans la plupart des sociétés du passé la majorité de la population était illettrée. C’est sur ce paradoxe que s’interrogent les quinze communications de ce recueil. Elles couvrent un horizon chronologique large, qui va de l’Egypte et la Mésopotamie anciennes à nos jours, mais toujours dans le cadre de sociétés qui n’ont pas encore connu le « désenchantement du monde » et la rationalité de l’Etat moderne.