TitrePagus, castellum et civitas : études d'épigraphie et d'histoire sur le village et la cité en Afrique romaine
Auteur(s)Aounallah Samir
Année de publication2010
CollectionScripta antiqua
Volume23
VilleBordeaux
Isbn978-2-35613-013-6
ÉditeurAusonius Éditions
RésuméTexte en français. Résumé en français et en anglais sur la 4e de couverture. - Prix Lancel, Académie des Inscriptions et belles-lettres : 2011 : France
Nb de pages257
Prix10€
Poids350
DisponibilitéÉpuisé
4ème de couvertureCette recherche voudrait répondre à une question simple, mais à laquelle il n'a toujours pas été possible d'apporter une réponse précise et définitive : comment le village en Afrique romaine ("pagus", "castellum", voire "vicus"), est-il devenu une ville, un chef-lieu de "ciuitas" ? L'histoire du village est presque identique à celle de l'esclave, sans cesse à la recherche de la "libertas" pour lui-même ou de l'"ingenuitas" pour sa descendance immédiate. En face, on assiste à une opposition constante de la part de la cité mère qui ne veut aucunement que ses dépendances deviennent autonomes, que leurs membres les plus riches quittent définitivement sa curie avec, de plus, les avantages financiers qui en découlent. Cette promotion relève des compétences de l'Empereur qui peut aussi réduire une ancienne cité au statut de commune attribuée. En général, c'est à la suite d'une requête, une véritable lettre de motivation, qui contient les arguments justifiant la promotion que l'Empereur concède le bienfait. Les inscriptions latines de Dougga fournissent un bel exemple de cette démarche diplomatique dont le but était d'obtenir la liberté ou de la défendre par la suite. Dans ce cas précis, la liberté semble n'avoir aucun lien avec une hypothétique immunité et doit avoir le sens plus "concret" de dignité : "Libertas id est dignitas".