TitreLa ville défigurée. Gestion et perception des ruines dans le monde romain (Ier siècle a.C. - IVe siècle p.C.)
Auteur(s)Charles Davoine
Année de publication2021
CollectionScripta antiqua
Volume144
VilleBordeaux
Isbn9782356133663
ÉditeurAusonius Éditions
NotesC. Davoine : Docteur en histoire romaine de l'Université Paris 8 et ancien membre de l'École française de Rome. Actuellement professeur d'histoire-géographie au collège Marie Curie (Les Lilas). Il a reçu un prix de thèse de la Société Française d'Histoire Urbaine en 2016.
Nb de pages430
Prix25 €
Poids800
DisponibilitéEn stock
4ème de couverture« Pour éviter que la ville soit défigurée par des ruines ». C’est ainsi que le juriste romain Ulpien justifie de ne pas démolir des édifices illégalement construits par des particuliers sur sol public. Si les ruines invitent le voyageur moderne à la rêverie ou à la contemplation, il n’en était pas de même dans l’Antiquité. Dans le monde romain, les bâtiments détruits – vestiges d’un passé ancien ou stigmates d’une catastrophe – sont toujours envisagés comme une source de laideur et de désordre pour la cité. Cet ouvrage entend donc démontrer que le refus des ruines dans les villes antiques révèle
un idéal politique, celui de la cité ornée et ordonnée comme fondement de l’empire romain.