TitreDialogue, dialogisme et polyphonie. Questions d’énonciation dans les textes rhétoriques et philosophiques de l’Antiquité
Auteur(s)Anne-Marie Favreau-Linder, Sylvie Franchet d’Espèrey, André Rehbinder (éd.)
Année de publication2022
CollectionScripta antiqua
Volume163
VilleBordeaux
Isbn9782356135209
ÉditeurAusonius Éditions
NotesA.-M. Favreau-Linder : Professeur émérite de latin à Sorbonne Université. Elle a enseigné aux universités de Nantes et Bordeaux. Elle est spécialiste de poésie latine, en particulier Virgile, Lucain et Stace, et de rhétorique classique, en particulier Quintilien.

S. Franchet d'Espèrey : Maître de conférences en langue et littérature grecques à l’Université Clermont Auvergne et membre du Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique.

A. Rehbinder : Maître de conférences en langue et littérature grecques à Paris Nanterre. Ses travaux portent en premier lieu sur l’oeuvre de Platon, et en particulier sur le Phèdre, auquel il a consacré sa thèse de doctorat.
RésuméPoser une question et y répondre aussitôt, changer tout à coup d’interlocuteur, faire parler une autre personne : autant de procédés – rassemblés sous l’appellation de dialogisme – que nous utilisons sans même y penser. Ces procédés, et bien d’autres, les auteurs grecs et latins les ont employés avec un art d’un raffinement parfois inouï : c’est le cas dans les discours d’un Eschine ou d’un Cicéron, dans des textes plus tardifs et sophistiqués comme ceux de Lucien de Samosate, mais déjà et surtout dans les Dialogues de Platon, où la création d’un dialogue devient la tâche centrale de l’oeuvre philosophique de l’auteur. En outre, tous ces procédés ont été formalisés et analysés dans des traités théoriques, décrits dans des recueils d’exercices, destinés à la formation des futures élites. La linguistique de l’énonciation permet de mettre en lumière ce pan immense et méconnu de la littérature antique, tout en montrant la vitalité des textes anciens, où l’oralité est souvent présente au sein même du texte écrit.
Nb de pages414
Prix25 €
Poids850
DisponibilitéEn stock
4ème de couverturePoser une question et y répondre aussitôt, changer tout à coup d’interlocuteur, faire parler une autre personne : autant de procédés – rassemblés sous l’appellation de dialogisme – que nous utilisons sans même y penser. Ces procédés, et bien d’autres, les auteurs grecs et latins les ont employés avec un art d’un raffinement parfois inouï : c’est le cas dans les discours d’un Eschine ou d’un Cicéron, dans des textes plus tardifs et sophistiqués comme ceux de Lucien de Samosate, mais déjà et surtout dans les Dialogues de Platon, où la création d’un dialogue devient la tâche centrale de l’oeuvre philosophique de l’auteur. En outre, tous ces procédés ont été formalisés et analysés dans des traités théoriques, décrits dans des recueils d’exercices, destinés à la formation des futures élites. La linguistique de l’énonciation permet de mettre en lumière ce pan immense et méconnu de la littérature antique, tout en montrant la vitalité des textes anciens, où l’oralité est souvent présente au sein même du texte écrit.