TitreNi larmes ni sépulture
Privation de sépulture et inhumation infamante dans la province ecclésiastique de Bordeaux (fin XIe-XIVe s.)
Auteur(s)Mathieu Vivas
Année de publication2023
CollectionScripta Mediaevalia
Volume47
VilleBordeaux
Isbn9782356135728
ÉditeurAusonius Éditions
NotesM. Vivas : Ancien post doctorant du Laboratoire d'Excellence des Sciences Archéologiques de Bordeaux (LaScArBx), actuellement Maître de conférences en Histoire et Archéologie du Moyen Âge à l'Université de Lille. Membre de l'Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHiS - UMR CNRS 8529), ses recherches interdisciplinaires abordent la matérialité du droit de punir et de la contrainte pénale en Europe médiévale et au début de l'époque moderne.
Résumé“On ne leur donnera ni larmes ni sépulture”. En s’appuyant sur des passages de l’Ancien Testament, l’Église médiévale définit la peine de privation de sépulture : celles et ceux qu’elle juge comme “mauvais chrétiens” – entre autres, des excommuniés – se voient refuser les funérailles chrétiennes, la mémoire liturgique et l’inhumation dans le cimetière consacré. Mais qui sont ces « exclus » de la communauté des morts ? Que deviennent les corps privés de ce que les textes nomment la sepultura christiana ou ecclesiastica ?
En menant une enquête au sein de la province ecclésiastique de Bordeaux des xie-xive s., ce livre éclaire les causes et les conséquences de la peine de privation de sépulture, mais aussi les moyens de l’éviter et de l’annuler. Il replace également la peine privation de sépulture dans le jeu des interactions entre les justices, les systèmes de domination politique (ecclésiastiques et laïques) et les justiciables. Pour ce faire, il recourt aux sources textuelles (normatives, liturgiques, actes de la pratique, etc.) et aux données produites par des archéologues soucieux de trouver une interprétation historique aux inhumations atypiques (dépôt sur le ventre, en dehors d’espace funéraire, etc.).
Nb de pages170
Prix19 €
DisponibilitéEn stock
4ème de couverture“On ne leur donnera ni larmes ni sépulture”. En s’appuyant sur des passages de l’Ancien Testament, l’Église médiévale définit la peine de privation de sépulture : celles et ceux qu’elle juge comme “mauvais chrétiens” – entre autres, des excommuniés – se voient refuser les funérailles chrétiennes, la mémoire liturgique et l’inhumation dans le cimetière consacré. Mais qui sont ces « exclus » de la communauté des morts ? Que deviennent les corps privés de ce que les textes nomment la sepultura christiana ou ecclesiastica ?
En menant une enquête au sein de la province ecclésiastique de Bordeaux des xie-xive s., ce livre éclaire les causes et les conséquences de la peine de privation de sépulture, mais aussi les moyens de l’éviter et de l’annuler. Il replace également la peine privation de sépulture dans le jeu des interactions entre les justices, les systèmes de domination politique (ecclésiastiques et laïques) et les justiciables. Pour ce faire, il recourt aux sources textuelles (normatives, liturgiques, actes de la pratique, etc.) et aux données produites par des archéologues soucieux de trouver une interprétation historique aux inhumations atypiques (dépôt sur le ventre, en dehors d’espace funéraire, etc.).