Auguste et l’Asie Mineure
Auguste et l’Asie Mineure

Scripta Antiqua 97

Auguste et l’Asie Mineure

Laurence Cavalier, Marie-Claire Ferriès, Fabrice Delrieux

30,00 € TTC
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“Si tu exiges deux fois l’impôt, alors donne-nous deux moissons”. Cette répartie cinglante d’Hybréas de Mylasa à Antoine illustre l’image d’une Asie saignée à blanc par l’administration de la République romaine, ses publicains avides, ses magistrats cupides et surtout par les pressions des armées des guerres civiles. La péninsule anatolienne, sans payer un tribut aussi lourd que la Macédoine et l’Achïe, a beaucoup souffert des conflits qui ont opposé les Républicains et les Césariens puis les Triumvirs. À l’inverse, le principat d’Auguste est souvent représenté comme une ère de paix et de prospérité, parce qu’il impose une tutelle stable, une administration réorganisée et un nouvel écrin à la vie civique. À l’occasion du bimillénaire de la mort d’Auguste, il apparaissait nécessaire de tenter un bilan de l’avancée des travaux dans les diverses disciplines scientifiques pour mieux cerner la portée historique de ce “saeculum aureum” en Asie Mineure. À cette fin, il a été décidé de croiser sans cesse les points de vue : celui du prince qui désire assoir son pouvoir dans une autre région longtemps dominée par ses adversaires vaincus et celui des provinciaux, attentifs à comprendre l’orientation que la politique de Rome est en train de prendre. Il nous est apparu également fructueux de confronter le regard que les historiens, les épigraphistes, les archéologues et les numismates portaient sur le témoignage de leurs sources respectives. 

01/03/2017

Fiche technique

volume
97
Pages
584
Langue