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Auteur : Maud Mulliez
 | Les couleurs des albâtres anglais. Polychromie, production et perception Markus Schlicht, Aurélie Mounier, Maud Mulliez, avec la collaboration de Pascal Mora, Romain Pacanowski Collection PrimaLun@ (11) Bordeaux, 2021 (En libre accès sur UN@)
Entre 1350 et 1550 environ, des sculpteurs anglais ont taillé dans l’albâtre issu des carrières des environs de Nottingham des milliers de panneaux figurant des scènes religieuses. Exportés dans toute l’Europe, ces reliefs polychromes étaient à l’origine généralement assemblés pour former des retables d’autel. Leur épiderme coloré, partie intégrante de ces œuvres que l’on peut qualifier de peintures tridimensionnelles, a aujourd’hui souvent disparu.
Une équipe pluridisciplinaire (historien de l’art, archéomètre, artiste et spécialiste des polychromies anciennes, ingénieurs 3D et chercheur en opto-numérique) a analysé et restitué la polychromie de plu .../... sieurs de ces panneaux anglais conservés dans la région bordelaise. Les analyses physico-chimiques ont permis de déterminer la nature des matériaux utilisés et de recréer les peintures utilisées par les albâtriers. Ces données ont servi à élaborer un facsimilé en albâtre ainsi que deux modèles 3D revêtus de leur polychromie numérique.
La polychromie des panneaux anglais étant fortement standardisée, ces exemples peuvent être considérés comme représentatifs de l’aspect que devait revêtir la très grande majorité de la production sculptée anglaise. L’étude permet ainsi d’aborder des thèmes plus larges, comme les qualités esthétiques et symboliques des couleurs utilisées par les albâtriers, ou encore la façon dont celles-ci ont été perçues par le spectateur médiéval.(plus) | |
 | Restituer les couleurs/Reconstruction of Polychromy Maud Mulliez (éd.) Collection Archéovision (8) Bordeaux, 2019 - 231 p. 25€
Depuis une vingtaine d’années, les progrès technologiques et l’attention portée aux couleurs perdues des œuvres et édifices anciens ont permis de proposer au public des reconstitutions en deux ou trois dimensions de leur polychromie d’origine. Si le passé reprend ainsi peu à peu ses couleurs, les résultats des recherches ainsi exposés ou publiés sont parfois surprenants en regard des canons esthétiques modernes. L’objectif de ce livre est de faire le point sur les différents procédés possibles, entre restauration, reconstitution et recréation. Sur quoi se fondent les expérimentations ? Quel type de protocole d’analyses a été mis en place pour traiter les vestiges .../... de couleur encore présents sur les surfaces ? Quelle part est laissée à la libre interprétation ? Quels sont les problèmes et les avantages des outils numériques par rapport aux reconstitutions matérielles ? Comment concilier la nécessité de rendre les résultats accessibles à un large public et le maintien d’un haut niveau d’exigence scientifique ? Ces questions ont fait l’objet du colloque “Reconstruction of Polychromy // Restituer les Couleurs”, qui s’est tenu en 2017 dans le cadre des Rencontres Virtual Retrospect. Cet ouvrage rassemble le fruit des discussions qui y ont eu lieu, croisant des approches relevant tant de l’analyse physico-chimique, de l’archéologie, de l’histoire et de la sociologie, que des dispositifs numériques et matériels, des processus d’archéologie expérimentale ou des questions liées à la muséographie et à la médiation.
Over the past 20 years, the technological progress and the interest in the lost colours of ancient works of art and buildings have opened the way to offering the public the opportunity to discover 2 or 3 dimensional reconstitutions of their original polychromy. While history is gradually reappropriating the glorious colours of the past, the results of research that have emerged in the process sometimes present us with interesting surprises when compared to modern standards of beauty. The goal of this book is to assess the different potential procedures of restoration, reconstitution and recreation. What are the criteria for the experiments? What protocol analysis was set for processing the vestiges of surviving colours on surfaces? To what extend can we interpret freely? What are the advantages and disadvantages of digital tools for actual physical reconstitutions? How can we reconcile the need to make the work available to a broad audience and yet maintain a high level of scientific precision? These were the questions we looked at in the symposium “Reconstruction of Polychromy // Restituer les Couleurs” which formed part of the ‘Virtual Retrospect Encounters’ in 2017. This work brings together the results of the discussions that took place, exchanges about the relevant approaches to physico-chemical analysis, archaeology, history and sociology, as well as digital and physical aids, experimental archaeological processes, questions associated with museography and mediation.(plus) | |
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