Scripta Antiqua 133
Les spectateurs des jeux du cirque à Rome (Ier s. a.C. au VIe s. p.C.) : passion, émotions et manifestations
Date de parution : 01/01/2021
Scripta Antiqua 151
Au coeur de cet ouvrage se trouve la construction du pouvoir politique et de sa légitimité depuis la fin du iiie siècle jusqu’au début du viie siècle, dans une période où l’Empire romain se trouva confronté à de nouveaux défis parmi lesquels la fragmentation de son espace politique provoquée par l’arrivée et l’installation de nouveaux protagonistes barbares sur son sol ainsi que la christianisation du pouvoir. Ces trois siècles et demi, depuis le règne d’Aurélien jusqu’au ive Concile de Tolède, du fait de la multiplicité des acteurs politiques et de la coexistence de différents modèles de légitimation, furent un âge d’expérimentations à partir desquelles le modèle de la royauté médiévale se construisit en Europe.
Au cœur de cet ouvrage se trouve la question de la construction du pouvoir politique et de sa légitimité depuis la fin du IIIe siècle jusqu’au début du VIIe siècle, dans une période où l’Empire romain se trouva confronté à de nouveaux défis parmi lesquels la fragmentation de son espace politique provoquée par l’arrivée et l’installation de nouveaux protagonistes barbares sur son sol. L’influence de la culture latine sur ces premiers souverains barbares fut extrêmement profonde. Ils inscrivirent ainsi leur pouvoir dans des cadres symboliques hérités des cours impériales ou de celles des gouverneurs des provinces. Cette étude ambitionne de déterminer dans quelle mesure et selon quelle modalité la réappropriation de certaines cérémonies qu’il s’agisse de leurs éléments symboliques ou rituels, est intervenue, alors même que la christianisation du pouvoir imposa aux empereurs comme aux rois de redéfinir certains éléments des rituels politiques.
Cette enquête a permis de montrer d’une part la prégnance des modèles pratiques qui, remontant au Haut-Empire, furent imités et réinterprétés dans tous les royaumes barbares, leur sens pouvant varier évoluer en fonction des circonstances dans lesquels ils furent mobilisés. Ensuite, elle révèle également que les références chrétiennes s’imposèrent moins rapidement dans les rituels impériaux que dans les rituels royaux. Enfin, il est remarquable de constater la place que prirent les souveraines, impératrices ou reines, dans toutes ces évolutions en participant du processus de légitimation du pouvoir politique. Finalement, de la fin du IIIe siècle au début du VIIe siècle, la mise en scène du souverain, empereurs romains ou rois barbares, et de sa légitimité à sa cour fut l’objet de pratiques innovantes, car les circonstances politiques, particulièrement mouvantes, firent que le pouvoir dut constamment se renouveler et se redéfinir. Cette période de quatre siècles entre le règne d’Aurélien et le quatrième concile de Tolède – en raison de son hétérogénéité, de sa complexité, de la multiplicité des acteurs politiques et de la coexistence de différents modèles de légitimation – fut un âge d’expérimentations à partir desquelles le modèle de la royauté médiévale se construisit en Europe.
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