TitreAuguste et l’Asie Mineure
Auteur(s)Laurence Cavalier, Marie-Claire Ferriès, Fabrice Delrieux
Année de publication2017
CollectionScripta antiqua
Volume97
VilleBordeaux
Isbn9782356131836
ÉditeurAusonius Éditions
Nb de pages584
Prix30€
Poids1100
DisponibilitéÉpuisé
4ème de couverture«Si tu exiges deux fois l’impôt, alors donne-nous deux moissons». Cette répartie cinglante d’Hybréas de Mylasa à Antoine illustre l’image d’une Asie saignée à blanc par l’administration de la République romaine, ses publicains avides, ses magistrats cupides et surtout par les pressions des armées des guerres civiles. La péninsule anatolienne, sans payer un tribut aussi lourd que la Macédoine et l’Achaïe, a beaucoup souffert des conflits qui ont opposé les Républicains et les Césariens puis les Triumvirs. À l’inverse, le principat d’Auguste est souvent représenté comme une ère de paix et de prospérité, parce qu’il impose une tutelle stable, une administration réorganisée et un nouvel écrin à la vie civique. À l’occasion du bimillénaire de la mort d’Auguste, il apparaissait nécessaire de tenter un bilan de l’avancée dans travaux dans les diverses disciplines scientifiques pour mieux cerner la portée historique de ce «saeculum aureum» en Asie Mineure. À cette fin, il a été décidé de croiser sans cesse les points de vue : celui du prince qui désire asseoir son pouvoir dans une région longtemps dominée par ses adversaires vaincus et celui des provinciaux, attentifs à comprendre l’orientation que la politique de Rome est en train de prendre. Il nous est apparu également fructueux de confronter le regard que les historiens, les épigraphistes les archéologues et les numismates portaient sur le témoignage de leurs sources respectives.