Table des matières


Le lignage en question : femmes, alliances et filiations chez les Craon

Remerciements  : p. 9
Préface  : p. 11

Introduction  : p. 13
Approches historiographiques sur le lignage et la parenté  : p. 13
Choix méthodologiques : intérêt et limites du cadre monographique : p. 35  

Première partie. La genèse d’un lignage : territorialisation et mémoire familiale (xie - xiiie siècle) : p. 41  

Chapitre I. La concession de la seigneurie de Craon à Robert le Bourguignon : l’enracinement dans une terre  : p. 43
Un cadet bourguignon à la cour angevine  : p. 44
La constitution d’un bloc territorial conséquent, base matérielle de l’identité familiale  : p. 48
Une succession contraire au schéma lignager : p. 62
Conclusion chapitre : p. 165

Chapitre II. La fondation de l’abbaye de la Roë : un élément fondamental de la mémoire familiale des Craon?  : p. 67
La fondation de la Roë : un acte de bonne politique : p. 68
L’émergence d’une mémoire familiale à connotation religieuse : p. 80
Conclusion chapitre 2  : p. 104

Chapitre III. Les Craon dans la mouvance des Plantagenêts : l’affermissement de la mémoire familiale d’une gens à fort ancrage régional  : p. 107
Dans le sillage des Plantagenêts : des seigneurs fidèles et courtois : p. 108
L’ancrage angevin et local d’une gens : p. 141
Conclusion chapitre 3  : p. 177

Conclusion première partie  : p. 179

Deuxième partie. Le lignage en question ?  : p. 181  

Chapitre I. Une structuration lignagère progressive  : p. 183
Le patrimoine onomastique des Craon : une image complexe de la structure lignagère  : p. 184
Les armoiries, symbole identitaire et élément de cohésion lignagère : p. 207
Conclusion chapitre 1  : p. 221

Chapitre II. Affermissement et entretien de la mémoire lignagère des Craon au xiiie siècle  : p. 225
La sépulture, composante et image de la mémoire familiale  : p. 225
Constitution, sauvegarde et utilisation des archives des Craon : d’une finalité patrimoniale au xiiie s. à une intention mémorielle au xive  : p. 255
Conclusion chapitre 2  : p. 272

Chapitre III. Une continuité fragile : le lignage à l’épreuve du temps  : p. 275
La structure familiale des Craon : un schéma vertical et tubulaire  : p. 275
Les fragilités du lignage : fréquence des périodes de minoritéet âge au mariage tardif des seigneurs de Craon : p. 278
Conclusion chapitre 3 : p. 298

Chapitre IV. La femme, pièce essentielle de l’unité lignagère chez les Craon  : p. 299
La place de notre objet d’étude dans l’historiographie sur les femmes  : p. 299
Rôle et place de la dame de Craon dans la structure conjugaleet dans le groupe familial : p. 305
Les femmes du lignage au centre des liens familiaux et des réseaux de fidélité :Le mariage des filles, élément structurant des relations familiales : p. 329
Conclusion chapitre 4 : p. 336

Conclusion deuxième partie  : p. 337  

Troisième partie. La famille de Craon au service d’un royaume en mutation, le ralliement des Craon à l’État (xiiie s. - 1373)  : p. 339  

Chapitre I. La mainmise royale sur les Craon : un processus lent et difficile : p. 343
L’appesantissement de la mainmise royale dans les affaires familiales  : p. 343
Manœuvres princières et baronniales durant la minorité de Louis IX : p. 349
D’un ancrage régional à une noblesse de cour : p. 354
Maurice V et Amaury III : serviteurs du roi et intermédiairesavec la cour d’Angleterre : p. 360
Conclusion chapitre 1  : p. 370

Chapitre II. L’entrée dans les sphères d’activité de l’État et la montée en puissance des seigneurs de Craon   : p. 373
L’évolution politique de la fin du xiiie et du xive s. : la “genèse de l’État moderne”  : p. 373
Des fonctions régionales à l’Hôtel du roi : une deuxième moitié de siècle décisive pour les Craon  : p. 378
La montée en puissance de la seigneurie de Craon : une liberté économique et juridique reconnue par l’État ?  : p. 395
La mise en place de relations contractuelles par les Craon : orientation bibliographique et axes de recherche  : p. 403
Conclusion chapitre 2  : p. 411

Chapitre III. Épilogue, la mise en échec du lignage par disparition de la branche aînée  : p. 413
La “latéralisation” de la mémoire au moment des partages successoraux :un reflet d’une structure de parenté ?  : p. 413
Le choix successoral d’Amaury IV : la fin du lignage patrilinéaire  : p. 415
Du lignage à la “gens” ? Feutrage et enchevêtrements d’alliances  : p. 419
Conclusion chapitre 3  : p. 422

Conclusion troisième partie  : p. 429  

Conclusion générale  : p. 431
Outils d’analyse, démarche interdisciplinaire et terminologie - limites méthodologiques de notre monographie  : p. 431
Le concept lignager : nuances et singularités. Les paradoxes du fonctionnement lignager  : p. 432
Lignage et réseau  : p. 436
Lignage et mémoire  : p. 438
Le lignage : lieu de cohésion et de sécurité ou de fractures et de conflictualité?  : p. 444
Lignage et pouvoir royal  : p. 445
Lignage et “unité nationale”  : p. 447
La nécessaire individualisation du concept lignager  : p. 447  

Sources et Bibliographie : p. 451
Sources manuscrites  : p. 452
Sources imprimées  : p. 454
Bibliographie  : p. 458
Sites internets consultés  : p. 482  

Annexes : p. 483
Annexe 1 Examen critique des sources  : p. 483
Annexe 2 Transcription de notices  : p. 504
Annexe 3 Tableau synoptique  : p. 515
Annexe 4 Notices des seigneurs de Craon  : p. 516
Annexe 5 Sauf-conduits  : p. 531
Annexe 6 Le réseau castral de la seigneurie de Craon : un réseau complexe, hiérarchisé et pyramidal  : p. 534
Annexe 7 Héraldique  : p. 535
Annexe 8 Tableau de filiation  : p. 538  

Index général : p. 545  

Table des matières : p. 551