Relire Tite-Live, 2000 ans après. Actes du colloque tenu à l’Université Paris Nanterre et à l’École Normale Supérieure de Paris
Pauline Duchêne, Charles Guittard, Marine Miquel, Mathilde Simon, Étienne Wolff
Plus de 2000 ans après sa mort en 17 de notre ère, les découvertes archéologiques, à Rome et dans le Latium, voire en Étrurie, ont amené à réévaluer l’œuvre de Tite-Live, longtemps considérée comme une source moins fiable que Polybe ou Plutarque pour l’histoire romaine. Dès lors, de nouvelles lectures ont été proposées selon des approches historiographiques récentes, ainsi que de multiples études stylistiques, narratologiques, philologiques. Néanmoins, sa méthode historique, son attitude religieuse, ses relations avec le nouveau pouvoir augustéen et son regard sur la vie politique romaine, ses choix de composition et de publication ou encore les conditions de sa réception sont toujours l’objet de controverses et, si la première décade a été et reste très étudiée, la troisième et la quatrième sont encore peu explorées, tout comme les Periochae. En outre, les (re)lectures successives de l’Ab Vrbe condita au fil des siècles continuent encore à façonner en partie nos représentations de l’histoire et de la société romaines. Voilà les questions que ces actes du colloque organisé les 19 et 20 septembre 2017, à l’Université Paris Nanterre et à l’École normale supérieure de Paris, ont cherché à approfondir, suivant quatre axes : la réécriture livienne de l’histoire romaine ; la philosophie livienne du pouvoir ; son écriture de l’histoire au carrefour entre choix littéraires et idéologiques ; les postérités de cette œuvre.
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