Le culte des divinités féminines en Gaule Belgique et dans les Germanies sous le Haut-Empire romain
Audrey Ferlut
Etudier les cultes dans l’Antiquité, c’est interroger les interactions entre les dieux et les hommes. Cependant, il s’agit d’aller au-delà de la simple description ou du simple récit mythologique pour comprendre leur complexité. Cet ouvrage propose de s’intéresser aux déesses de Gaule Belgique et des Germanies au Haut-Empire et de reconstituer le schéma qui sous-tend les cultes à travers une approche pluridimensionnelle : une étude des déesses, de leurs origines et de leurs transformations d’abord ; une analyse des rites et des formes de culte ensuite ; une approche chronologique, géographique et sociologique enfin pour identifier les grandes césures, les particularités provinciales et les attentes des dédicants.
Etudier les religions et les cultes dans l’Antiquité, c’est interroger les interactions entre les dieux et les hommes. Cependant, il s’agit d’aller bien au-delà de la simple description des rites ou du simple récit mythologique pour comprendre les cultes antiques dans toute leur complexité. Rome, les Gaules, et les dieux sont le plus souvent évoqués dans l’historiographie ; cet ouvrage propose, lui, de s’intéresser à la Gaule Belgique et aux Germanies du Haut-Empire, aux déesses, et de reconstituer le schéma complexe qui sous-tend les cultes.
Les divinités féminines sont d’abord vues à travers le prisme de leurs origines – gallo‑germaniques, gréco-romaines, ou venues d’Orient – et à travers celui des transformations et des réinventions nées des contacts avec la romanité. Mais cela n’est pas suffisant pour embrasser la totalité de ce qu’étaient ces cultes. Les rites et les pratiques cultuelles sont le deuxième angle d’étude. Il s’agit de comprendre les pratiques rituelles – pratiques votives, sacrifices, banquets, … –, les formes de culte – public ou privé – et les relations avec le culte impérial est central pour appréhender les mentalités collectives, puisque les déesses étaient révérées pour elles‑mêmes avec des attentes spécifiques et des gestes précis. Mais quelles que soient les particularités, ce sont bien les pratiques et les rites issus de la romanité qui se sont imposés.
L’analyse des cultes des divinités féminines de Gaule Belgique et des Germanies serait incomplète sans une approche pluridimensionnelle : approche chronologique d’abord, pour mettre en lumière les grandes ruptures et les transformations de fond ; approche géographique ensuite pour éclairer les spécificités locales et provinciales ; approche sociologique enfin pour mettre en évidence les attentes des dédicants, des couches sociales les plus humbles aux plus riches, des esclaves et affranchis aux simples citoyens ou aux soldats, jusqu’aux élites municipales et impériales.
Histoire de l’Ibérie du Caucase - IIIe siècle a.C.-VIIe siècle p.C.
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