TitreChâteau en ruines. Actes des rencontres d'archéologie et d'histoire en Périgord, les 23, 24 et 25 septembre 2011
Auteur(s)Cocula Anne-Marie, Combet Michel (éd.)
Année de publication2012
CollectionScripta Mediaevalia
Volume22
VilleBordeaux
Isbn978-2-35613-069-3
ÉditeurAusonius Éditions
NotesA.-M. Cocula : Professeur émérite à l’Université Bordeaux Montaigne ; présidente du centre François Mauriac de Malagar.

M. Combet : Maître de conférences d’histoire moderne à l’Université de Bordeaux - INSPE d’Aquitaine.
Nb de pages278
Prix25 €
Poids500
DisponibilitéÉpuisé
4ème de couvertureÀ l’origine des ruines, les causes sont des plus variées. De tous temps, les guerres ont été les grandes pourvoyeuses, soit pour des raisons stratégiques, soit dans le dessein de frapper l’ennemi de stupeur. Aux xve et xvie siècles, les spectaculaires perfectionnements de l’artillerie rendent les châteaux médiévaux particulièrement vulnérables. La plupart de ces derniers avaient conservé leurs enceintes à hautes tours. L’adoption du boulet de fonte dans les années 1480 multiple les ruines et conduit à un nouveau type de fortification enterrée qui ne ressemble guère à un château : les bastions remplacent les tours rondes et suppriment les angles morts. On détruit également les châteaux simplement pour terroriser. La dévastation du Palatinat décidée par Louvois et Louis XIV durant la guerre de la Ligue d’Augsbourg en offre un triste exemple. Le château d’Heidelberg est bombardé par deux fois, en 1689 et en 1693, par les forces du général Mélac. (Ph. Loupès)