TitreRefuser la nourriture carnée. Végétarisme et pratiques civiques en Grèce ancienne
Auteur(s)Alexandra Kovacs
Année de publication2022
CollectionScripta antiqua
Volume164
VilleBordeaux
Isbn9782356135216
ÉditeurAusonius Éditions
NotesA. Kovacs : Docteur en histoire grecque et actuellement chercheuse à l’Institut archéologique de l’Académie autrichienne des Sciences (ÖAI-ÖAW). Ses travaux portent principalement sur les pratiques alimentaires et sur les normes sociales. Ses recherches sur le végétarisme l’amènent aujourd’hui à travailler sur la consommation des produit animaliers en Grèce ancienne.
Nb de pages260
Prix19 €
Poids500
DisponibilitéEn stock
4ème de couvertureLes historiens de l’Antiquité considèrent que le sacrifice sanglant suivi de la consommation des viandes lors du banquet est un acte fondamental et fédérateur de la vie civique grecque. Dans ce contexte, quelle peut-être la place de celui qui refuse la consommation de la nourriture carnée ? Est-il nécessairement en marge de la cité comme l’affirme l’historiographie ? Sans renier les apports précieux de cette approche, cet ouvrage la nuance en étudiant les sources littéraires antiques allant du VIe s. a.C. au Ve s. p.C. De la croyance en la métempsychose au débat sur la piété, en passant par l’ascèse et la question de la définition de l’animal, le végétarisme se structure autour d’arguments variés qui trouvent parfois une résonance dans la pratique contemporaine. Pour autant, ce livre ne vise pas à faire une histoire du végétarisme, mais bien à cerner la place des citoyens refusant la nourriture carnée, en même temps qu’il revient sur le contexte de consommation des viandes et des poissons. Dans une approche pluridisciplinaire, cette étude historique s’appuie d’une part sur l’archéologie qui atteste d’une consommation des produits carnés en dehors du contexte sacrificiel, d’autre part sur la sociologie de l’alimentation laquelle définit le mangeur comme un individu pluriel qui actualise ses comportements selon les contextes sociaux. Ainsi, s’abstenir de viande est-ce réellement s’exclure de la vie civique ?