Scripta Antiqua 168
La correspondance privée dans la Méditerranée antique : sociétés en miroir
Conservée sur un support matériel plus ou moins périssable, la lettre privée assure la communication entre des individus et des groupes qui partagent les mêmes intérêts : famille, amis et partenaires. Elle est censée être lue par le destinataire seul ou par un petit cercle et avoir un impact sur ces derniers. Les supports sont variés (papyrus, ostraka, tablettes en terre crue, tablettes de bois, plomb) et couvrent toute la Méditerranée antique : l’Orient mésopotamien, assyrien et perse, le monde grec intégrant les espaces touchés par la colonisation archaïque et par la conquête d’Alexandre le Grand, Rome et son empire. Si l’échelle est vaste d’un point de vue spatial et temporel, le but de ce volume est de proposer une perspective comparatiste concernant l’emploi des supports mais aussi les pratiques que ces espaces se partageaient. Il convient de mettre en avant la forme et l’évolution du formulaire de la lettre, pour lequel des transferts ont été opérés d’un espace à l’autre, mais aussi les préoccupations des milieux sociaux qui pratiquaient la correspondance. Les lettres qui ont retenu notre attention sont échangées entre de parfaits inconnus de l’histoire, dévoilant leurs réseaux parfois étendus. Ce volume se propose de jeter une nouvelle lumière sur les sociétés antiques, sous un angle particulier qui est celui de la correspondance mais dans une perspective d’histoire sociale, économique et culturelle, incluant les analyses de genre et la micro-histoire.
- volume
- 168
- Pages
- 348
- Langue
- Français
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