Votre panier (0 livre)
Auteur : Estelle Galbois
 | Maigreur et minceur dans les sociétés anciennes. Grèce, Orient, Rome Estelle Galbois, Sylvie Rougier-Blanc (éd.) Collection Scripta antiqua (132) Bordeaux, 2020 - 405 p. 25 €
Les études sur le corps et ses représentations dans l’Antiquité se sont considérablement développées depuis une trentaine d’années dans le monde anglo-saxon comme en France. La maigreur et la minceur ont cependant très peu été étudiées pour elles-mêmes, mais la plupart du temps en relation avec l’obésité et l’embonpoint, très souvent associés au luxe et à l’abondance chez les élites. Cet ouvrage, issu d’un colloque international pluridisciplinaire, propose d’aborder de manière spécifique la maigreur et la minceur dans l’Antiquité (du IIIe millénaire avant notre ère à la chute de l’Empire romain). Réunissant les contributions de plus d’une vingtai .../... ne de chercheurs, français et étrangers, ce livre cherche, pour la première fois, à définir ces deux notions sur le temps long et dans des contextes géographiques et culturels très différents, - l’Égypte, la Mésopotamie, le Proche-Orient, les mondes grecs et romains -, en utilisant des approches complémentaires (historique, iconographique, médicale, philosophique, littéraire, anthropologique, esthétique et théologique). Au moment où les questions autour de l’alimentation et des comportements alimentaires constituent une préoccupation croissante de nos sociétés contemporaines, de telles recherches, sans prétendre à l’exhaustivité, proposent une vision renouvelée des conceptions esthétiques, des statuts sociaux ou encore des rapports à la nourriture dans l’Antiquité. Elles ouvrent aussi la voie à une réflexion critique sur les origines et les enjeux du diktat de la minceur qui pèse actuellement sur les sociétés occidentales.(plus) | |
 | Images du pouvoir et pouvoir de l'image. Les “médaillons-portraits” miniatures des Lagides Estelle Galbois Collection Scripta antiqua (113) Bordeaux, 2018 - 287 p. 25 €
Le phénomène de miniaturisation dans la production artistique fait l’objet à l’heure actuelle d’un intérêt croissant. Parmi les formes que peut prendre la miniaturisation, il faut signaler le portrait. Le petit portrait royal trouve son origine à la cour macédonienne de Philippe II de Macédoine et de son fils et successeur Alexandre le Grand. Il a connu par la suite une grande faveur dans les royaumes hellénistiques, tout particulièrement dans l’Égypte ptolémaïque. Cette étude se veut une première synthèse sur les portraits en médaillons miniatures des souverains lagides. L’ouvrage s’organise en trois parties. La première est consacrée à l’étude des formes .../... des “médaillons-portraits” miniatures (supports, matériaux privilégiés) et à la question des modes de représentation adoptés. La question des fonctions et des contextes d’utilisation de ces images spécifiques, ainsi que leur réception est examinée dans une deuxième partie, car des fonctions et des usages, des conditions de commande, découlent les types iconographiques créés et diffusés à un moment donné de l’histoire du royaume dans un contexte singulier. La question des attributs du pouvoir est posée dans une troisième partie. Enfin, on trouvera un catalogue des effigies commentées, organisé selon un classement typologique.
Miniaturization is a topic of growing importance in the history of art. Among the forms that this miniaturization took was the portrait. In the ancient Greek world small-scale portraits of kings first appear in the courts of Philip II and of his son, Alexander ‘the Great’. Such portraits grew in popularity in the Hellenistic kingdoms that the latter’s generals established after 322 BC. This book is the first major study of royal portraits on small-scale medallions in Egypt’s Ptolemaic kingdom where such portraiture was especially popular. The book analyses the materials that artists used to make these medallions and the established modes of depiction that they adapted for their royal portraits. It considers the functions that these striking medallions performed in the contexts in which they circulated. The book also explores how contemporaries perceived them and how this perception, as well as their documented use, determined largely the different iconographical types that this artwork took. Lastly the book studies the attributes of power that these portraits gave Ptolemaic kings and furnishes a catalogue of this important body of ancient portraiture.(plus) | |
Haut de liste